PARFUMS ET COULEURS A GOGO
Le parvis du Palais des Congrès de Lomé abrite la troisième édition de ce rendez-vous que les Togolais ont désormais fait leur. Bénin, Niger, Burkina-Faso, Syrie, Mali notamment ont installé leurs stands pour un plaisir des yeux immédiat. De quoi innover dans sa garde-robe ou découvrir de nouveaux cosmétiques. Manque toutefois un peu de quoi flatter les papilles…
L’artisanat, cette noble discipline dont les trois premières lettres du nom ne sont pas fortuites, est à l’honneur à Lomé pour encore quelques jours, jusqu’au 5 novembre prochain. Cet honneur, celui d’être là, de partager leur savoir-faire, de parler de leur travail, les artisans nous le communiquent avec gourmandise. Leur accueil a la qualité de ceux qui aiment leur métier et se battent pour le faire vivre. Qu’ils soient couturiers, fabricants de cosmétique, vendeurs de biscuits ou d’oeuvres d’art, ils se montrent disponibles aux questions et se plieront en quatre pour vous satisfaire, pour dénicher LE produit dont vous rêviez peut-être sans même le savoir.
COSMÉTIQUES ET PRODUITS NATURELS
Les habitués des marchés locaux, en particulier au moment des fêtes de fin d’année, retrouveront certains de leurs fournisseurs préférés comme la toujours souriante Gneli créatrice de l’entreprise de cosmétiques « KÔ Smetik » ou encore les charmantes hôtesses de la société de distribution « Les Noumévivi de la Dadavi » dont les produits 100% naturels (de la poudre de baobab au fameux gagondouins qui ont ravi les consommateurs européens) ne sont plus à présenter.
Mais le Togo n’est pas le seul pays représenté. Ainsi les Etats de la sous-région se sont-ils donné rendez-vous pour ces dix jours de festivités, faisant rivaliser de couleurs les stands dédiés à l’habillement. Bongolans maliens, batiks burkinabés sans oublier les incontournables bijoux béninois et chaussures en cuir nigériennes, font resplendir la culture ouest-africaine sur ce parvis du Palais des Congrès très bien aménagé pour la circonstance.
Même si on regrette que la gastronomie ne soit pas plus représentée là où les banques, Office togolais des recettes et surtout Lonato font tâche, voilà une bien belle cause à venir honorer. D’autant que, chose rare pour un événement de cette ampleur, l’entrée y est gratuite.
Franck BORTELLE
